Une adaptation en 12 albums du très long roman “Le Fléau” (The Stand, en VO), qui est un des premiers Roman de Stephen King (et pour moi, un des meilleurs, avec roman de Stephen King Tour Sombre et Dead Zone), mêlant post-apo et fantastique.
Le matériel de base est très bon, tout en étant classique sans sa construction ; mais il est évident qu’avec ses 1000+ pages, il fallait tailler sévère au montage, sans pour autant rendre l’histoire insipide ou incompréhensible.
Un sacré challenge donc, qui a été réussi haut la main, avec une narration, des cadrages, dessins et encrages vraiment réussis (beaucoup mieux que ceux de La Tour Sombre, par exemple). J’ai vu peu de bandes dessinées aussi agréables a l’oeil.
L’histoire commence par les toutes-premières infections humaines de “Captain Tripps”, un virus très létal au départ pas vraiment pris au sérieux pour sa similitude avec une simple grippe (tiens, tiens).
Pourtant, quelques personnes en sont immunisés. Une fois la population des USA réduite à 0,01% (et le reste du monde ? Il n’y a pas de reste du monde chez Stephen King), les survivants, la plupart des individus lambda, vont devoir s’adapter pour survivre et finissent par s’organiser en ceux camps, les gentils et les méchants, avec comme leader d’un coté, un grand-mère, et de l’autre Randall Flagg, le “evil big boss” récurrent de Stephen King, pour évidemment se foutre sur la gueule (ça reste des humains hein).
C’est évidemment très manichéen, le surnaturel est très judéo-chrétien aussi, mais il faut prendre en compte que c’est une histoire d’une autre époque, ça a son charme et ça reste divertissant même pour nos standards actuels. La démonstration de comment une seule personne arrive a contaminer les USA en seulement quelques jours est très amusante car totalement identique avec ce qu’on a vécu il y a quelques mois. J’aimerais d’ailleurs avec le point de vue du King sur le sujet.