Je ne prends pas la peine d’écrire beaucoup d’avis littéraire. Si cela m’arrive, ce n’est pas par préférence, ni même par l’appréciation d’une qualité supérieure. Si cela m’arrive, c’est pour exprimer des émotions qui m’ont traversée. Incapable de juger un talent qui n’est pas le mien, je choisis la facilité.
Malgré tout, pour le grand Meaulnes, facilité ne l’était pas tant.
Alors que j’essaie de poser quelques mots, je sens que je tangue, m’embrouille et finalement constate ici même que je tourne autour du pot.
Il faut dire qu’il y avait ce que je voulais trouver dans ce livre et que j’y ai trouvé ; Ce que m’a fait entrevoir le début et ce qui l’en était réellement à la fin ; Le personnage pour lequel je voulais avoir de la compassion et celui pour lequel j’ai pleuré.
Ce que je voulais trouver, c’était quelque chose qui m’eblouit par la beauté, la grandeur, le souffle. Peu importe pourvu qu’il soit extraordinaire.
Mon attente était finalement celle que j’avais pour la personne qui me l’avait conseillé et dont j’aurais tout donné pour qu’elle perce en un coup d’œil mon cœur.
Ce que j’ai finalement trouvé est plus surprenant, plus triste, plus mystérieux et se finit moins heureusement que je l’aurais espéré.
Aujourd’hui, je referme la dernière page et je suis en colère de ces rêves perdus, ces souvenirs gâchés, ces bonheurs volés.
Demain, la peine sera toujours existence mais plus douce. Alors, je serai en capacité de me dire : « c’était magnifique ».