Combien de fois, j’ai pu lire Le Journal d’Anne Frank ? Bien cinq fois, a toutes périodes de ma vie et j’ai toujours cette sensation de vies gâchées.
Il est fort peu probable qu’un lecteur ouvre ce livre sans connaître déjà la fin tragique d’Anne et sa famille. C’est certainement ce qui donne une intensité encore plus forte à ce journal. Anne nous raconte sa vie de recluse avec sa famille, la famille Van Daan et Mr Dussel. Elle exprime cette vie qui est la sienne avec ses yeux d’adolescente certes, mais qui mûri au long des années, qui connaît l’amour avec Peter le fils de Van Daan, elle parle, elle rage des problèmes que peut entraîner la promiscuité.
Mais invariablement la fin est la même, lapidaire, une postface qui te remet les pieds sur terre, cette jeune fille qui nous à ouvert son cœur a travers son journal fut une véritable personne de chaire et d’os, elle comme six autres personnes des huit présentes qui étaient cachées dans la remise, mourront dans les camps, pour la seule et unique raison d’être juif.
Certains pourront dire : oui, mais elle n’a manqué de rien. Certes, la famille d’Anne était une famille aisée, l’image de la misère du Ghetto de Varsovie est bien loin de ce qu’a pu vivre les Frank et Van Daan dans la remise. Mais il existe cependant un point commun entre les gens du Ghetto et ceux de la remise, la perte de leur liberté.
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