Mouai...


J'ai trouvé ça très répétitif. Vraiment. Lassant. Dans le même genre, Birdbox est mille fois mieux.
Par ailleurs c'est bourré de petites contradictions et incohérences, à quelques pages de différence elle dit des trucs opposés (genre que le chien est toujours joyeux, et 5 pages plus loin, qu'il est triste et qu'il essaie même pas de jouer). C'est le genre de truc qui m'agace profondément.


Elle assène un coup des généralités, au coup d'après des comportements particuliers très spécifiques dans le même élan, comme si c'était des vérités premières "sur les chats", ou "sur les chiens", ou n'importe quoi d'autre. Ses réflexions sur "tuer des daims pour bouffer ça me dégoûte" m'ont gavée, elle le dit au moins 4 fois en 300 pages, on avait compris à la première !


Et au moment où ça aurait pu devenir intéressant, paf, c'est fini. Il aurait aussi fallu que l'auteure, au passage, explique comment, plus de deux ans au moins après "la catastrophe" (gestation mise bas et croissance suffisante de "Taureau" pour devenir père), alors que ses tennis à elle partent en ruines, un gars peut se promener en costard cravate (certes crasseux, mais parfaitement reconnaissable, semble-t-il) dans la nature.


Alors je veux bien qu'on ait un message féministe à faire passer. Je veux bien qu'on abuse des clichés au prétexte que dans l'intro, on a mis des rôles inversés "homme/femme" pour faire passer la pilule, merci la soeur et le beau-frère. Mais trop c'est trop.
Que cette bonne femme infoutue d'aimer ses gamines une fois passée leur pré-adolescence (et c'est le seul truc un peu original dans tout ça, et ça s'arrête net. On repassera pour un véritable examen de conscience...) vienne me donner des leçons sur le fait que "les hommes ça tue" et "les femmes ça aime", et que "le monde serait différent si c'était les femmes au pouvoir", ça ne passe pas, ça ne passera jamais... Je connais des nanas qui sont pires que des mecs niveau violence, et d'autant plus qu'elles ont justement "les clichés" pour elles.


Les femmes sont pas meilleures que les hommes, pas moins connes, pas moins violentes. Il y a de tout partout, chez les hommes et les femmes, chez les blancs, les noirs, les jaunes.
Quand on est con, on est con. Quand on est une brute, on est une brute. Quand on sait pas aimer, on sait pas aimer. C'est pas une question de sexe, de couleur, de race ou de je ne sais quoi d'autre. Quand on veut rester con, on reste con. C'est pas une question de sexe, c'est une question d'humanité. Et si on veut changer, c'est une question de conscience et de non-aveuglement sur soi-même, épicétou. ça a tout à voir avec le coeur et l'intelligence correspondante. Le sexe, la race, ça n'a rien à voir avec une quelconque évolution de l'être humain. ça m'agace de lire des trucs pareils, bon dieu que ça m'agace.
Il y a certes abus de patriarcat dans notre société dite "civilisée", mais ce bouquin-là, bah c'est pas un bon bouquin sur le sujet.
C'est même nul, superficiel, vide, ya rien dans ce livre, du vent et beaucoup d'auto-brossage dans le sens du poil type "qu'est ce que je suis forte en survie" et "j'aime trop les animaux". Et c'est tout ou presque... Insupportable... Voilà, c'est dit.


J'ai pas aimé.

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le 25 mars 2019

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Valerie Tatooa

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