Allez, à l'image du vaillant Hypérion, trollons un peu.

Je dois vous avouer que je ne me souviens pas de grand-chose, j'ai voulu oublier. Vite.
De livre en livre Michael Pinson est de plus en plus insupportable. Chiant, geignard, naïf et trop gentil. Tellement gentil bien sûr que les femmes, ces salopes manipulatrices (aka Aphrodite), l'utilisent et le jettent comme une merde. Parce qu'il est *trop gentil*. Il faut arrêter avec ça, les filles n'ont rien contre la gentillesse, bordel, en revanche elles n'aiment pas les chouinards. Et c'est pas parce que t'es gentil qu'on doit obligatoirement t'aimer, sale Gary-Stu self insert.

Bref. ô_o

Non, l'immense problème de ce tome c'est que la fin est complètement hors-sujet. Pendant des centaines de pages on te mène par un fil conducteur, certes ridicule (la quête pour le "Dieu" suprême qui évolue de chiffre en chiffre), mais qui avait le petit mérite d'être relativement consistante depuis le tout début. Jusqu'à la toute fin. Parce que le Dieu suprême, c'est moi et c'est vous, figurez-vous. Le lecteur. Cet être exceptionnel qui parvient par le pouvoir des mots et de l'imagination à faire vivre un univers (en plus Bernard fait dans la fausse modestie, il fait dire à ses personnages "oh on s'en fout de l'auteur il pue". Personne n'y croit.). J'aurais été flattée d'avoir littéralement été appelée déesse vivante si je n'avais pas eu la sensation que Bernard se foutait purement et simplement de ma gueule. Je n'ai même rien contre le fait de briser le quatrième mur. Ça se fait au théâtre et dans la littérature. Mais c'est un mouvement très risqué. Il faut savoir où on va quand on fait ça.

Car si je résume, on nous a guidés pendant cinq bouquins sur un mystère sans arrêt renouvelé : "qu'est-ce qu'il y a après... ?". Après la mort, après le Paradis, tout en haut de la montagne, etc. La quête de la connaissance, l'ultime Terra Incognita en somme. Et brusquement, la fin se change en une déclaration d'amour pour la lecture ? Mais quel est le rapport ? C'est pas pour ça qu'on a suivi ces persos jusqu'au bout ! Et nous traiter de dieux vivants ne suffit pas à faire passer la pilule, désolée.

De toute façon la plupart des dieux sont tarés.
Karrie
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le 8 févr. 2012

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Karrie

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