Les nouvelles de Lovecraft autour du mythe de Cthulhu m'ont accompagné jusqu'à aujourd'hui. Il vous atteint au plus profond de votre âme, vous fait sombrer avec lui dans son délire d'horreurs indicibles.
Avec ses personnages dont la raison est confrontée à l'inimaginable, le lecteur remet en question ses croyances, et fait resurgir la fatuité de notre existence.
La peur de ces monstres d' "outer space" n'est pas la peur commune de la créature gloutonne qui dévore. C'est la peur de l'immensité. La peur de notre univers aussi vaste que vide, du temps qui s'étire, qui se rétracte, de l'espace infini et vertigineux.