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Eblouissant !
Incroyable mais vrai : tout le monde autour de moi me parle de ce bijou depuis plusieurs années, mais c'est seulement cette semaine que je me suis décidée à le lire.. Et bien m'en a pris ! Quel...
le 10 mai 2015
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6
Le premier des supervilains
XVIIIe siècle. Jean-Baptiste Grenouille, né dans un caniveau parisien, est doté d'un nez absolu : il sent tout, à travers les murs, à des kilomètres de distances. Problème : il est aussi intrinsèquement méchant, misanthrope au plus haut degré. Toutes proportions gardées, nous avons donc affaire à un supervilain archétypal, dans le plus pur style des comics américains.
Comme vous l'avez sans doute compris à l'évocation de ce roman, tout ici est affaire d'odeurs, de parfums, de senteurs... On un livre, et notre cerveau sent les odeurs, les excréments de Paris, les senteurs de la campagne...
LA FIN, RACONTÉE POUR BRILLER EN SOCIÉTÉ / EMMERDER VOTRE VOISIN / S'EN SOUVENIR :
Grenouille, vil et insensible, cherche à se fabriquer le parfum ultime qui le fera aimer de tout le monde et lui donnera un pouvoir absolu : un parfum composé des essences de 25 vierges, dont une rousse (oui, vous avez le droit d'y voir les fantasmes de l'auteur). Il parvient à ses fins mais est découvert après le dernier meurtre. Condamné à mort, il échappe à l'échafaud grâce au parfum en question : une fois arrivé en place de grève, sa seule présence le fait instantanément aimer de tout le monde. D'ailleurs tout le monde s'aime et l’exécution vire à l'orgie.
Dégouté de tout (et peut-être de lui-même), Grenouille se suicide de la manière la plus originale qui soit : Parvenu au cimetière des Innocents, habité par la lie de Paris, il s'asperge de son parfum ultime. Rendus fous et névrosés, les vagabonds qui peuplent le cimetière s'emparent de lui et le dévorent, os compris.
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le 30 juil. 2016
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