Une histoire courte et simple devenue une référence littéraire.
Par le style de l’histoire et la façon dont elle est racontée.
Des dessins intercalés au milieu de l’histoire, ajoutant un support bienvenu.
Un style naïf et enfantin, à la manière d’un conte poétique.
Et comme tout conte une morale, qui donne à réfléchir.
Réfléchir sur cette qualité qu’ont les enfants de percevoir le monde directement comme il apparaît, sans se poser autant de questions que les adultes.
Ces adultes toujours pressés, toujours à courir vers un objectif qu’ils ont eux même oubliés.
Si pressés qu’ils oublient la vraie valeur des choses, trop pris par des préoccupations « sérieuses »,
Trop pris par le pouvoir, l’argent, le succès, les responsabilités, les possessions matériels,
Troquant sans en avoir conscience le bonheur simple pour la solitude, au profit de maigres récompenses qui jamais ne satisfassent.
Vivant chacun sur leur petit monde, alors qu’ils partagent tous le même.
Si sérieux qu’ils oublient que même une simple rose peut s’avérer inestimable.
Les enfants, aux yeux de qui un simple objet peut devenir le centre du monde.
Les enfants qui peuvent nouer des liens forts et authentiques, que ce soit un renard ou une fleur,
donnant ainsi à l’être au centre de l’attachement toute son importance.
Capables de donner à un dessin son sens premier.
Alors oui ça peut paraître naïf, il n’y a pas de réflexion profonde.
Juste une manière d’aborder, métaphoriquement, ce que les adultes ont tendance à perdre avec l’âge, que les enfants, pourtant ignorants, savent encore faire.
Car après tout, ce qui fait la vraie beauté des choses est invisible.
Mais c’est cette simplicité même, associée aux dessins enfantins, qui fait de cette histoire un si joli conte poétique.
Dans un monde ou les animaux et les fleurs parlent, où des humains peuvent habiter de minuscules planètes et voir plusieurs couchers de soleil en une journée.
A chacun maintenant de regarder les étoiles différemment.