Le Rouge et le Noir par Rahab
Le Rouge : ou un "je t'aime, moi non plus" d'environ 300 pages. Le récit plus ou moins classique d'un jeune homme du XIXème siècle qui pénètre les cercles d'orgueilleux et d'hautains d'un siècle parfaitement décadent.
Jeune homme avec, évidement, un esprit infaillible quant à la culture (si bien religieuse que "païenne") et extrêmement perturbé par ses passions et son orgueil.
Le premier amour (dit impossible dans une société aux convenances bien délimitées) et un peu pompeux et semble interminable.
Bien que le style de Stendhal nous permette de respirer de temps à autre, on commence, au bout de plus de cent pages, à comprendre que Mme de Rênal est tiraillé entre son devoir et sa passion. etc. etc.
Comme dans la plupart des romans de ce siècle, ce qui peut marquer, c'est les dissertations sociologiques et politiques entre plusieurs personnages qui peuvent parfois perdre le lecteur. Surtout quand on sent que cela s'immisce dans le récit presque aléatoirement.
Le Noir : qui est à mon sens, l'arrivée de M. Sorel à Paris, est beaucoup beaucoup plus intéressant. Je ne souhaite pas dévoiler toutes les passions et les folies qui déchirent les personnages ; mais cela rattrape la première partie du roman.
Sinon, le style Stendhalien est "singulier" et recèle d'originalités.