Publiée pour la première fois en 1890, cette seconde aventure du privé de Baker Street permet à Conan Doyle de passer à la vitesse supérieure après une première enquête qui servait avant tout à familiariser le lecteur avec l'univers de Sherlock Holmes.

En effet, "Le signe des quatre", en plus d'être un poil plus palpitant que le précédent, creuse un peu plus le personnage de Holmes, le montrant cette fois sous un jour moins flatteur, héros limite schizophrène et grand amateur de cocaïne.

Si l'on pourra regretter le rôle un brin passif de Watson (tout comme sa romance facile) ainsi qu'un dénouement une fois de plus longuet, "Le signe des quatre" reste un bon petit classique à lire avec grand plaisir, grâce notamment aux talents de conteur de Conan Doyle.

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le 7 sept. 2013

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Gand-Alf

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