Ce premier tome est très prenant : j’ai été happée dès le début. Je n’ai pu le lâcher qu’une fois fini… pour aller emprunter les tomes 2 et 3 !
On suit un jeune homme qui se découvre des talents incroyables, mais plus que ça on suit le devenir politique d’un empire qui prend l’eau de tous côtés. Cet aspect est très développé et vraiment intéressant. On entrevoit des massacres ethniques (#laJoie) tout en ressentant bien la peur qui les provoque. On voit les hommes d’armes inoccupés, les moines protégeant leur savoir, on sent ce peuple nombreux et craintif.
La « réalité » de ce pays est renforcée par la précision d’évocation des paysages très japonisants.
Tous les personnages sont très humains et nous pouvons nous intéresser à chacun. Il y a de très nombreuses pistes qui sont ouvertes et qui donnent envie d’être explorées, notamment dans les vies des personnages/groupes secondaires. Je pense qu’on en saura effectivement plus dans la suite, mais pour un premier tome je trouve ça très judicieux d’éveiller ainsi ma curiosité !
Je n’attendais pas à grand-chose de cette série qu’on m’avait tellement conseillée que je n’avais presque plus envie de la lire… Pourtant je vais rejoindre les hordes conseillant envers et contre tout cette série ! Ce qui tient beaucoup à l’écriture de Lian Hearn, on est happé ! Elle ne nous laisse que très peu d’espace pour fuir et mêlant descriptions et actions (même quotidienne) nous donne l’impression de voir véritablement ce qui se passe. Dans la vraie vie nous ne différencions pas nos perceptions, les mêler par écrit est assez envoutant.
Je l’ai lu chez Folio, ça fonctionne bien. Ce n’est toujours pas une édition de luxe mais cette fois encore le travail est propre et efficace !