Ce livre est le dernier d'une série qui a donné leurs premiers émois à de nombreuses adolescentes (moi comprise), grâce à la relation brûlante et passionnée de Jondalar et Ayla, et surtout les fréquentes occurences de scènes de sexe, décrites à l'aide d'aphorismes et de métaphores tellement variées et filées que, dans les derniers tomes, on avait presque l'impression d'entendre la vois off Nicolas Hulot dans Ushuaïa décrire des paysages exotiques.

Ce tome là raconte la dure lutte d'Ayla pour s'intégrer dans la société Zelandonii, et surtout mener de front sa carrière de working-women avec ses obligations familiales, aka ne pas être trop crevée pour satisfaire les besoins sexuels strauss-kahniens de son époux, et être une mère à temps plein pour sa fille.

Je ne spoilerai pas en vous racontant si Ayla réussit ou pas, car je n'ai pas encore lu le livre. Mon excitation était telle lorsque j'ai vu qu'il était paru que je n'ai pas pu resister à l'envie de l'acheter (et de m'endetter auprès de ma banque sur les trois prochaines années), et de me lancer dans une critique. (je mets 7 de manière arbitraire, car mes souvenirs de jeunesse m'habitent. La maturité que j'ai acquise depuis me fera peut-être revoir ma note à la baisse. La suite au prochain épisode).

Une des raisons pour cette critique est que je me rends compte en y repensant à quel point cette série présente des ressemblances avec Twilight.
- L'héroïne est une totale Mary Sue qui réussit tout ce qu'elle entreprend, parle quatre langues alors qu'on est au paléolithique, attire tous les hommes et devient pote avec toutes les femmes, sauf celles qui sont amoureuses de son mec (en même temps, vu la photo de l'auteur publiée sur la jaquette, je comprends qu'elle souhaite s'inventer un alter ego, et le fait que ça lui rapporte un max de thunes doit pas faire mal non plus)
- Elle se tape un énorme beau gosse qui s'est enfilé la terre entière sans jamais tomber amoureux, ce qui lui confère une expérience sexuelle hors du commun mais le laisse émotionellement vierge, la base.
- Ils vivent une histoire d'amour passionnelle qui est à un moment menacée mais quand même pas vraiment par un homme à la peau bronzée
- La gamine d'Ayla et Jondalar aussi a un nom à coucher dehors composé de deux prénoms

Mais malgré tout, ça reste bien mieux que Twilight. Ayla est peut-être une Mary Sue, mais elle a la classe, et elle montre plusieurs fois qu'elle sait se démerder seule, loin de la fille soumise et dépendante qu'est Bella.
Et surtout Jean n'a pas peur d'affirmer que le sexe c'est bon pour la santé, et elle réussit quand même à inventer toute une société avec son organisation, mode de gouvernementn religion etc. la placer à la préhistoire et la vendre tellement bien que si jamais ils avaient internet en plus, j'aimerais bien y vivre aussi.



Herma
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le 21 mai 2011

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