La meilleure recette pour combattre les coups de bambou de l'existence, la dépression et le désespoir des jours ? La cuisine, bien sûr. La faire ou la déguster, c'est selon, mais rien de tel pour retrouver son appétit. Ogawa Ito, qui n'a absolument rien à voir avec Ogawa Yôko, a concocté avec Le restaurant de l'amour retrouvé un véritable Feel good Book auquel il ne manque aucun ingrédient. Un avertissement tout de même : si l'on est allergique aux longues descriptions culinaires, il vaut mieux s'abstenir d'autant que certains aliments sont totalement inconnus en nos contrées. A part ça ? Le roman, qui ne brille certainement pas par son style, se dévore tranquillement, les bons sentiments se dissolvant dans un marmite narrative moins roborative que répétitive. A part une bifurcation surprenante dans le dernier tiers du livre quand les relations mère/fille deviennent le thème majeur. Ce livre est tout à fait mignon (comme le filet du même nom), il se lit sans faim et se digère tout aussi aisément. De là à dire qu'on est repu, non ! Un petit en-cas ma foi pas désagréable avant de passer à une nourriture plus consistante.

Cinephile-doux
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le 10 janv. 2017

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