Je ne lis pas souvent de contes. Je dois donc seulement me forger une culture dans ce domaine pour mieux saisir ce qui me plaît ou déplaît dans le médium. N'empêche qu'à la lecture, je me suis vite dit que c'était assez pauvre.
Le fait est qu'il ne se passe rien grand chose. L'auteur joue la carte de l'épique avec cette immense caravane, mais le récit consiste principalement à la décrire, à décrire les quelques activités. Les dangers et les conflits sont trop rares pour rendre l'histoire palpitante. Le manque d'un personnage principal est peut-être aussi la cause de cette absence de dramaturgie. Toujours est-il que Le Roi des Trois Orients ne raconte pas grand chose et ennuie au delà de son petit côté informatif.
Quant aux illustrations, si le dessin est sympthique et le concept des illustrations qui se suivent très bon, je reste déçu sur la pertinence de ceux-ci. Finalement, on aurait facilement pu inverser les dessins sans que le lecteur ne s'en aperçoive. On en revient une fois de plus au manque de héros, ou plutôt de personnages précis qui permettraient d'individualiser la narration et les dessins.
C'est donc un récit un peu plat qui nous est délivré ici, malgré des informations intéressantes sur cette caravane et un concept graphique sympathique.