Les Cerfs-Volants de Kaboul par Cervix
J'avais déjà lu "Mille soleils splendides" du même auteur, que j'avais adoré, donc je m'attendais à aussi bien voire mieux, et j'ai été forcément déçue. Toutefois, ça reste un très bon roman, agréable à lire et bien écrit. Selon moi, c'est surtout la fin qui semble bâclée.
Ce livre nous dépeint une Afghanistan (oui, je pars du principe qu'elle est féminine parce que ça sonne mieux) qui donne envie, qui fait rêver, et qui semblait si belle...On est bien loin de l'image véhiculée par les médias, ou l'image que l'on s'en fait en tant que petits européens riches. On découvre une culture, une ville, des valeurs que l'on ne connait pas trop ici et l'histoire d'un peuple.
Bon alors, l'histoire (qui ne vend pas trop de rêve comme ça); Amir se remémore l'hiver 1975 (où il avait 12 ans) à la suite de l'appel de son ami Rahim Khan qui lui a dit qu'il pouvait réparer ses fautes... C'est l'occasion pour Amir de replonger dans son enfance enfouie au plus profond de son esprit, dans un Afghanistan tourmenté.
Ah merde, on dit donc un Afghanistan. Flûte. Bon alors moi j'ai un peu galéré à me souvenir de qui était qui avec toutes ces appellations arabes, mais à part ça, j'ai trouvé les personnages plutôt attachants, mais c'est surtout le voyage que nous permet de faire ce livre qui le rend si puissant. Un récit plutôt chargé en émotions, et assez sombre. C'est dommage que l'histoire soit vraiment coupée en deux: "bien" et "mal". Première partie; le vice, deuxième partie; la rédemption...Ça enlève de la crédibilité au roman. (et surtout, c'est hyper prévisible sur la fin)
Je vous le conseille quand même, car malgré cela, il est très bien écrit et nous apprend pas mal de chose, une grosse ouverture dans nos petits cerveaux qui en ont bien besoin.
Livre à ne pas offrir à des ados un peu fragiles: ça parle de viols, de terroristes, de mort et de suicide quand même par moment.