Alan, jeune Franco-Américain au passé compliqué, prémédite son suicide. Il se retrouve un beau soir à faire le funambule en équilibre sur une poutrelle de la tour Eiffel. Il est dérangé à temps par un inconnu avec lequel il va passer un pacte dans le but de retrouver goût à la vie. Les premiers temps sont idylliques puis les choses se compliquent. Alan a-t-il vendu son âme au diable ?
Pour son deuxième bouquin, Laurent Gounelle a fait fort. Et c'est vrai que je ne m'y attendais pas vraiment puisque L'homme qui voulait être heureux, lu il y a seulement quelques mois était une lecture enrichissante grâce à ses messages de développement personnel mais son scénario se révélait finalement assez indigent. Plus qu'un roman, c'était une fiction prétexte à coaching. Les dieux voyagent toujours incognito ne présente pas cet inconvénient et est à mes yeux une belle réussite car en plus de son évidente vocation à transmettre au lecteur les vertus de la confiance en soi, l'écrivain y adjoint tous les ingrédients d'une intrigue captivante et non dénuée de suspense, y compris un héros attachant.
Au bout du compte, la naïveté, l'optimisme, voire le surréalisme du scénario, est très agréable et nous rappelle que l'objectif premier de Laurent Gounelle est de nous permettre d'aller mieux, et pourquoi pas de rêver.
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