Et sinon l’écureuil de la banque il en dit quoi de la trilogie? ça rapporte?

Je suis faible, mais faible, on n’a pas idée d’être à ce point influenceable.

Le second tome des aventures de Joséphine m’avait tellement agacée que je m’étais jurée de laisser un peu de temps passer avant d’attaquer la suite.

Le lendemain de ma critique, j’étais déjà en possession du 3ème tome (note pour moi-même: ne pas faire mes courses en commençant par le rayon “livres grand public”).

Nous retrouvons toute la troupe qu’on commence à connaitre par coeur dans de nouveaux rebondissements:
940 pages de vie “classique mais pas trop”, de défiles de mode, de clocharde qu’on trouve formidable, de petit génie insupportable, bref on reprend la recette des deux premiers tomes.

C’est long et en même temps ça s’enchaine assez bien, on perd le côté polar qui planait sur le tome précédent, et c’est pas plus mal.

On s’interesse particulièrement aux jeunes, et à vrai dire ça fait du bien parce que les autres commencent sérieusement à tourner en rond (d’ailleurs vive l’activité de Joséphine pendant ce tome.... mise à part ses angoisses de page blanche qui sont bien traitées, le reste est vraiment vide)

Pancol s’amuse à placer le maximum de métaphores et essaie des figures de style pour raconter des choses simples: ça peut coller par moments, mais à trop vouloir en faire ça devient vite pénible, et sur 940 pages des moments qui vous font lever les yeux au plafond, il y en a une pélletée!
Heureusement, ça s'équilibre avec de mini avancées de l’histoires, des réflexions de certains personnages qui font échos à ce qu’il nous arrive de penser de notre vie, de certaines situations, une sensibilité qui rend certains moments attachants, mais c'est trop rare pour réellement nous emporter.

Il était temps que tout ça se finisse, parce que plus ça va plus l’auteur nous pond des dons tombés du ciel pour expliquer ou résoudre certaines situations, ça peut passer une fois mais à la longue ça devient carrément lassant.

On a aussi l’impression d’être dépassé par tout ce petit monde: à trop vouloir jouer sur les différents tableaux, on a l’impression que certaines intrigues ne sont jamais vraiment abouties, qu’au final tout cela est bien vain.

Heureusement le tout se lit relativement bien, mais franchement j’ai souffert pour terminer cette saga.
iori
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le 16 avr. 2013

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iori

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