Une nouvelle agréable

James Playfair un jeune capitaine écossais de 30 ans propose à son oncle qui dirige compagnie Playfair, une affaire juteuse. La Grande-Bretagne manque cruellement de coton pour ses usines. En cause la guerre qui déchire les Etats-Unis. James Playfair à l’idée de vendre aux états du Sud (Confédérés esclavagistes) des armes dont ils ont grand besoin en échange de leur stock de coton. Pour y arriver il lui fait un navire rapide et d’un faible tirant d’eau. Son oncle fait donc construire le Delphin. Mais alors qu’il s’apprête à partir un homme d’une force herculéenne demande à être engagé avec son neveu. James Playfair se laisse convaincre. Mais après trois jours de traversée le capitaine et son équipage découvre que les deux hommes sont des américains du Nord, et que le neveu est en réalité la fille d’un journaliste emprisonné à Charleston, le port de destination du bateau. Séduit par la jeune fille, Playfair accepte de faire libérer son père même au prix de sa vie et de son équipage. Je vous laisse découvrir si la rapidité du Delphin permet à son équipage de se sauver et si James Playfair parvient à ramener le père de sa passagère.

L’histoire est cousue de fil blanc, pétrie de bons sentiments, mais facile à lire. Assez court (90 pages) pour du Jules Verne, c’est une petite histoire simple, une nouvelle sans grand suspense, mais agréable à lire et qui remplit son office correctement, c’est-à-dire distraire son lecteur. Il est à noter que Jules Verne est assez bref dans ses descriptions, ce qui est assez rare.