Ya beaucoup de choses intéressantes, de créativité et de poésie, si l'on peut dire, dans ce roman. Mais je n'explique néanmoins pas qu'il soit autant apprécié. Il reste lourd à lire (attendez-vous à y passer plusieurs longues semaines voir plusieurs mois), assez peu entraînant (hormis à de rares occasions, ne vous attendez pas à être happé par cette lecture. Enfin du moins ça ne m'est pas du tout arrivé). Le début est tout simplement extrêmement pénible à lire (mais l'auteur a la délicatesse de le reconnaître lui même dans son introduction...), l'auteur ayant la sale habitude d'affubler les personnages de plusieurs prénoms, noms et surnoms, rendant compliqué la compréhension au début. Et il a beaucoup de personnage en plus... Bien sûr l'approfondissement de la psychologie des différents personnages est très intéressante, il a beaucoup de justesse, une compréhension de la psychologie humaine impressionnante. Faire le bien, faire le mal, est une thématique souvent abordé, et sûrement aussi bien (et mieux illustré) que dans un essai philosophique. Mais à côté de ça l'histoire en elle même ne sert, à mon avis, qu'à appuyer les développements philosophiques voulu par l'auteur, mais ne constitue pas un réel intérêt. Je suis peut être passé à côté de quelque chose, mais je crois que Dostoïvski ce n'est simplement pas ma tasse de thé.