Tapisserie dont les fils délicats se ressemblent et s'assemblent, continuité et cours lent qui évoqu

Les piliers de la terre, roman dont le nom évoque déjà à l'imagination l'immensité de ces bâtiments gigantesques dont l'architecture est pensée pour la majesté et l'ensemble pour l'éternité, est un fleuve, une tapisserie.

D'un coté on retiendra un déroulement narratif, non pas plat, mais uniforme puisqu'étalé sur des décennies avec des fils différents originaux et captivants qui se rejoignent pour former une trame qui devient alors quelque peu entendu mais belle à contempler.

C'est donc un livre dont on sort satisfait mais qui ne cherche malheureusement pas à stimuler émotionellement le lecteur, enlevant une dimension qui aurait pu en faire un livre exceptionnel, une voute dont l'édifice aurait eu besoin pour plus de dynamisme et de pompe ...