Les Temps sauvages par boobsi
Avec les temps sauvages, Ian Manook signe ici le retour de Yeruldelgger. Retour que j’attendais avec impatience.
Yeruldelgger est arrêté pour le meurtre d’une prostituée qu’il connaissait. De son côté, Oyun ,sa collègue, enquête sur la mort d’un cavalier et de son cheval sous un yack. Comment la bête a-t-elle pu se retrouver là ?
Le livre renferme beaucoup d’enquêtes différentes, les personnages sont occupés par des militaires corrompus, des trafics d’enfants entre la Mongolie et la France et des services secrets plus qu’envahissants entre autres.
J’ai trouvé l’intrigue beaucoup trop alambiquée et moins crédible que le premier tome (notamment une scène avec des loups, qui m’a exaspérée durant la lecture). Il y avait trop de personnages, trop de noms différents, j’ai dû m’accrocher pendant la lecture pour comprendre tous les liens entre les protagonistes.
L’auteur s’est un peu trop emballé à mon sens : le lecteur assiste à des explosions d’hélicoptères, des combats entre un Yeruldelgger désarmé et 3 agents des services secrets armés jusqu’aux dents où le flic ressort vainqueur.
Pourquoi en faire trop ? Ian Manook tombe dans une surenchère aussi inutile qu’exaspérante. Tous les personnages ont l’air de surhommes : ils survivent à des blessures normalement mortelles, ils échappent aux tirs de Kalachnikov.
Aussi, les personnages sont tous très ironiques lorsqu’ils s’expriment : ce qui a pu me faire sourire au début m’a franchement agacé à la fin de ma lecture. Quasiment tous les dialogues sont empreints d’ironie, c’est redondant.
Je n’ai pas ressenti l’amour de la Mongolie de l'auteur que j’avais ressenti en lisant le premier roman des aventures de Yeruldelgger. Le pays des steppes est surtout évoqué de manière très négative : corruption et trafics d’être humains entre autres.
Je n'ai été que de déception en déception pendant ma lecture.