Comme chaque année, une centaine de jeunes volontaires de 15-18 ans participent à la longue marche. Ils devront marcher sans s'arrêter durant des jours et des nuits sous la surveillance de militaires. Si l'un d'eux ralentit, s'arrête ou perturbe la marche, il recevra un avertissement. Au bout de 3 avertissements, il reçoit son ticket... Seul le dernier participant encore en jeu gagnera le grand prix.
Même si le livre est parfois un peu long, les dialogues, interrompus par des événements horribles mais attendus, sont intéressants car ils présentent les questionnements des jeunes sur la vie, la mort, leurs peurs et leurs désirs (parfois avec plus ou mois de subtilité) d'autant plus justes que Stephen King a commencé à écrire le roman quand il était au lycée. Mais c'est surtout cette ambiance d'incompréhension et de curiosité malsaine, qui vire progressivement à la peur et au désespoir, qui est parfaitement réussie.
Sorte d'examen ou de télé-réalité ultime, on ne peut s'empêcher d'y voir une allégorie de la vie, ou des envies secrètes de préférer brûler franchement que de mourir à petit feu...