Errer dans le tout le rien , dans le néant ou son antagoniste, être farfelue ou être ce qu'il faut ê

Le meilleur Nothomb à mon sens... Malheureusement plus le temps passe, moins ses écrits sont intéressants, se perdant dans une brume épaisse de non sens. Ils perdent tout attrait depuis quelques années et c'est bien dommage! Car dans " Métaphysique des Tubes" , on ri, on réfléchi, on se perd un peu dans la tournure des phrases souvent brut, mais parfois très bien tournées de façon à nous rendre compte d'un style particulier qui fût le sien ! Cette biographie de 0 à 3 ans est une vraie nouveauté, originale, barrée, ponctuée de phrases tantôt décousues tantôt insensées (mais n'y a t-il pas dans l'insensé un semblant de sensé?) Bref, Amélie m'a régalé durant ses premiers livres et celui-ci est pour moi l'apogée du tout et du rien, comme elle l'exprime souvent ; Elle est arrivée à mettre des mots sur ce néant tant redouté ou sur cette absence de matière que l'on a du mal à définir nous-même et ça m'a plu! Parce que l'on tente de rentrer dans "son monde", dans ses pensées étranges mais souvent emplies de sens. Du sens qu'elle a voulu leur donner. Quelques souvenirs de son enfance nippone m'ont fait sourire (bien plus que dans Stupeur et Tremblements!) et oui, elle nous ressasse parfois les mêmes phrases mais tournées différemment mais c'est une vraie réussite. Par moment, on se dit que ce livre est une sorte d'essai avant publication, on a l'impression qu'Amélie ne s'est pas relu, laissant libre cours à ses idées, à l'âme dans son génie créatif et c'est tant mieux! Point de superficialité dans ce roman là, une petite déception quant au nombre de pages (Oui, elle ne fait jamais de pavés mais là, une suite ou un peu plus de matière auraient été les bienvenus!) . La fin semble être bâclée mais elle résume tout simplement le livre. Puis il n'y eût plus rien. Et oui. parce qu'après ces 3 ans là, le processus de pensée s'engrange, le langage se met en place et l'on est forcé d'agir selon la société, ses moeurs, ses coutumes. Alors oui, il n'y a plus rien. Ou c'est peut-être maintenant qu'il y a tout? Quand je vous dit que ce bouquin nous lance dans des réflexions philosophiques...Il y a une quantité d'interprétations que l'on peut faire de ce bouquin et c'est exactement ce qui me plaît! L'absence d'une pensée totalitaire et la porte ouverte à la réflexion ... Voici la description que j'en fais.
Kateriná_Snezan
8

Créée

le 6 nov. 2013

Critique lue 294 fois

Critique lue 294 fois

D'autres avis sur Métaphysique des tubes

Métaphysique des tubes
_Louy
1

Critique de Métaphysique des tubes par Lauren Petter

Blablabla.... Le ridicule ne tue personne, mais l'ennui si :) Je n'aime pas non plus la sensation de forte vanité qui ressort de ce livre...

le 7 déc. 2010

7 j'aime

Métaphysique des tubes
Jacana
1

Quand on sent que l'auteur se fout de la gueule de ses lecteur de A à Z dans toute sa beauté...

Bon, je me suis forcée à aller jusqu’au bout afin de pouvoir clamer haut et fort que j’ai détesté de la première à la dernière page ! Il y a tellement à dire que je ne sais même pas par où commencer,...

le 27 août 2016

6 j'aime

9

Métaphysique des tubes
Tehesef
8

J'ai ri...

..Pour la première fois de ma vie en lisant un livre. Et oui. J'ai eu à le lire pour le collège, ce qui est plutôt original comme lecture imposée je trouve, et j'ai découvert une auteure incroyable...

le 5 mars 2011

6 j'aime

Du même critique

Le Journal d'Anne Frank
Kateriná_Snezan
7

Journal d'un petit bout de femme en avance sur son temps...

Anne Frank ... J'ai enfin lu ton journal qui a fait couler tant d'encre de part de monde... et je suis réellement émue de terminer ce morceau d'histoire si court et si plein à la fois que fût ta...

le 20 mars 2014

24 j'aime

Princesse Mononoké
Kateriná_Snezan
9

Allegorie de la nature et reflet d'une société totalitaire

J'ai vu ce Miyazaki à l'âge de 9 ans... Et j'ai franchement été angoissée pendant des jours! Quelle idée... Quel était donc cet énorme sanglier rempli de vers et à la voix d'outre-tombe qui sortait...

le 8 nov. 2013

21 j'aime

4

Sous les jupes des filles
Kateriná_Snezan
5

Malaise générationnel et supposé féminisme contradictoire

Ce film est paradoxal. Première scène légèrement incompréhensible, on ne sait pas trop où la réalisatrice veut nous emmener (fumer sur son lit en mode déprime puis s'enfiler un tampon sous le drap...

le 5 juin 2014

20 j'aime

3