8/10
Parce que j'ai lu ce livre il y a très longtemps... Prorata à calculer sur base de mon âge actuel et de mon âge au moment de la lecture. Aucune idée si la cote serait la même après une relecture en ces temps maudits où je ne prends plus le temps de lire...
A l'époque en tout cas, il m'a fallu très peu de soirs pour le lire en cachette ("Il est tard tu dois dormir!!!") tant il m'était difficile de fermer le livre. Katie Bates (alors que je ne savais pas encore que c'était Katie Bates, ma chère Maman ne voulant pas que je voie le film!), tantôt miel, tantôt complètement fromage me faisait avaler les pages au rythme de sa folie. (Je cherchais une métaphore alimentaire pour continuer sur ma lancée... je suis incapable d'avaler un Apericube... allez savoir...)
Un de mes meilleurs souvenirs de lecture en tous cas (dans le genre hein!). Pour être honnête, je n'oserais pas le relire de peur d'être déçu. Surtout que plus les années s'accumulent, plus j'ai du mal à arriver au bout d'un Stephen King (suis pas arrivé au tiers de Docteur Sleep, entre autres) Je préfère rester sur une bonne impression.
Je salue tant que j'y suis l'excellent film et la fabuleuse prestation de Bates, même si la folie du livre fut bridée par les règles du cinématiquement montrable.
La scène des pieds étant déjà suffisamment douloureuse que pour y ajouter une hache et une cautérisation au chalumeau. Sans parler du rat, de la tondeuse, etc...
Cette digression me permet d'étoffer une critique ma fois un peu pauvre d'un livre qui s'est affiché dans mon fil d'actualité pour une raison mystérieuse et pour lequel j'ai eu l'envie de mettre une cote sur le moment, puis de la justifier immédiatement, de peur d'être pris pour un Stephen King's fan (et après tout pourquoi pas.. Oui mais à l'époque! Je précise.... Et pourquoi le besoin de préciser??.... Ben parce que c'était mieux avant!... Vieux con... Oui je sais. Je me suis fait une raison pour ça... Ouai mais allez quoi! Shining... Misery... Oui c'est vrai... mais... ksjdhfksjhdflkshdflkhbsdhfb)
Bref.Je ne sais plus juger le livre et cote donc le sentiment que j'en ai eu au moment où je l'ai lu (entre 12 et 18 ans car je visualise encore le lit dans lequel je le lisais mais plus l'âge exact que j'avais). Angoisse, descente vers l'enfer, je fus captif, complètement claustrophobe et dépendant de la bonne humeur d'Annie Wilkes, ne sachant pas quel côté de sa bipolarité allait entraîner les pages suivantes du bouquin.
Ca fait quand même beaucoup de ( ) sur une seule critique... (je m'excuse)