Pardon, c'était censé faire peur ?
Il fallait ressentir de la tension ou de l'appréhension ?
Il fallait se dire, comme le héros, qu'il était dans la pire situation possible, c'est à dire séquestré sans que personne ne sache où il est ?
Franchement, par rapport au personnage principal, j'ai vécu pire.
... Bon, peut-être pas, mais je m' attendais à pire venant de la part du "maître du thriller", ce bon vieux Roi Stéphane.
Au début, tout va bien, la méchante est méchante, le gentil est gentil, tout va pour le mieux dans le pire des mondes.
Sauf qu'au bout d'un moment (où exactement, je ne saurais vous dire), la vapeur s'inverse.
"Quoi, Moignon, tu veux dire qu'on ressent de l'enpathie pour l'antagoniste en découvrant son histoire, on se rend compte qu'elle n'est pas si méchante etc..?"
Non, je veux dire qu' au bout d'un moment, le héros (sequestré, je vous le rappelle,
se plaît chez sa tortionnaire ! Et je n'invente pas, c'est vraiment écrit dans le livre qu'il a chopé un bon rythme de travail, que Annie l'aide à écrire son livre, qu'ils discutent et rient entre eux, bref, on se demande pourquoi le héros veut s'enfuir, à la fin. Certes elle lui a coupé un ou deux doigts, mais à par ça, Annie ne fait pas peur.
Finalement, un livre mou, lent et inutile, sans tension du début à la fin.