Moindre mal - Morgane Kingsley, tome 2 par Cath Bardy

Bien que j'avais déjà lu les 3 premiers tomes, je les relis actuellement pour vous faire des chroniques plus précises, sachant que je les avais lus quasiment à leur sortie, aujourd'hui ce n'était plus très frais (et je ne me souviens d'ailleurs plus du tout de ce qu'il se passe dans le troisième tome !). Je me suis interdit de lire le tome suivant tant que je n'avais pas fait la chronique du tome que je venais de finir. Vous remarquerez qu'il n'y a pas beaucoup de jours entre les deux premiers tomes. Quand on sait qu'un roman moyen je le lis normalement en un mois, vous pouvez imaginer que cette histoire avec Morgane Kingsley me passionne.

Contrairement au premier tome, on n'a pas sans arrêt des allusions au sexe et des scènes pas forcément utile dans ce registre. Je ne dis pas que ces scènes ont totalement disparu. Mais celles qui sont présentes me semblent plus utiles à l'histoire, me donnent moins l'impression de meubler le roman pour faire des pages en plus. Je trouve aussi que Morgane mûrit, prenant d'avantage conscience que sa seule vie n'est pas en jeu.

J'apprécie énormément la description des sentiments de Morgane. Chaque fois qu'une décision difficile à prendre se pose, on a les pour et les contre, on sait que d'un point de vue "moindre mal" il faudrait faire une certaine chose, même si ça fait mal, d'un autre côté, d'un point de vue du coeur, on ne peut s'y résoudre. Et j'avoue qu'à certains moments je n'aimerais vraiment pas me retrouver à la place de Morgane.

Je n'ai finalement que deux choses à reprocher à ce tome. La première, c'est que ce tome révèle tellement de personnages que certains sont du coup mis très en arrière, comme Dominic qui finalement apparaît bien peu alors qu'il me semble être un personnage intéressant. La deuxième, mais qui est aussi un fait intéressant, c'est que parfois on ne sait plus très bien à qui on a affaire. Si en théorie ça nous permet d'être surpris et d'avoir du suspens, je trouve que l'auteur en abuse un peu trop, créant ainsi une atmosphère de constante interrogation qui fait qu'au final on s'attend à ce que la personne à qui Morgane est en train de parler n'est pas celle qu'elle pense.