Première page... Un choc... Je continue... ça pue le talent... La connerie parfois un peu aussi... Tu es brillant Ferdinand, et dans le même temps, aussi chiant qu'un jour de pluie à Knokke le zout. C'est pas possible de lire ton livre d'une traite...Au bout de cinquante pages d’affilée, j'ai juste envie de te la faire manger ta petite musique... J'ai jamais beaucoup aimé ceux qui s'écoutent...
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Concerto pour détraqués
Alors que le silence se fait sur le monde et sur la vie de l’homme, il n’est que temps d’un regard en arrière. Une lointaine projection aux origines du drame, quand tout allait – déjà – si mal. Et de pire en pire.
On était rustres en ce temps et point trop enclins aux effusions. La famille, elle y croyait, en l’avenir pourtant. Rien n’y faisait mais elle y croyait. Un vrai modèle d’acharnement à...
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Se prémunir contre l’enfer des rageux
Le médecin nous place d’emblée dans son univers horizontal, pandémoniaque, au seuil d’un dixième cercle dantesque, à moins que ce ne soit aux portes des Limbes. Jeunesse : dans une cage à lapin à Paris, entre une mère commerçante, sorte de César Birotteau de la brocante « son fort, c’était l’optimisme », en moins ambitieuse, en moins naïve aussi, et un père aigri, aquarelliste à ses...
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Passage forcé
Le Passage, on y revient toujours.
On a beau le haïr, le vomir, être répugné par ses pavés couverts de merde et d'ordures, on est condamnés à y traîner ses pompes usées sous prétexte que c'est là qu'on a surgi dans le monde. Là, dans cette petite ruelle sombre et sordide au milieu de Paris. C'est pourtant lamentable comme excuse, de simplement y trouver une paire de géniteurs...
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Tu m'as donné ta boue, et j'en ai fait de l'or
Allez, le gros morceau : essayer d'expliquer vaguement pourquoi on peut en toute objectivité trouver un livre bien, mais ne pas l'aimer pour autant. Ou l'inverse.
Quand Celine balance au monde décati des années 30 Voyage au bout de la nuit (qui rate de peu le Goncourt) et Mort à crédit, l'effet on le sait est celui d'une bombe. Avec le recul, on voit bien que les deux textes annoncent la...
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Ne tirez pas sur l’oiseau de malheur
« Ça a débuté comme ça », dans un passage où les glaviots sèchent au soleil, où les étrons d’origine douteuse jonchent le trottoir et où l’air vicié rend l’atmosphère irrespirable. Dans cet endroit sordide de Paris, au début du XXe siècle, la famille Bardamu, de petits commerçants accablés de dettes, vit pour travailler et travaille pour vivre. L’enfant unique, Ferdinand, est aux yeux de ses...
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Le calice jusqu'à la lie !
Tout au long du livre je voyais sa fin, j'y pensais et je me demandais comment Céline allait l'écrire...Mais non ! Ayant été un peu frustré je me suis donc permis d'en bricoler une en incluant des retours aux personnages et lieux de cette fiction sordide mais magnifique.
Non mon oncle !
J'étais foutrement mal…froid… agité de soubresauts fiévreux…le fondement bourré......
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Non mon oncle !!!
Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur
Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi,
un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C'était après le
déjeuner. Il veut me parler.
Vous vous rappelez ??? Le début de
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Un vieux con avant l'heure
Non, le vieux con avant l'heure c'est pas Céline, c'est moi. Parce que oui, à même pas 18 ans je suis parmi les adeptes du "C'était mieux avant." Et selon moi, c'est le cas de l'autofiction... Quand on en parle on pense toujours aux romans de gare, à Christine Angot, à Amélie Nothomb (d'ailleurs l'inspiration qu'elle peut susciter chez mes profs de français m'échappe complètement)... Et...
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L'aube du voyage
Compliqué d'établir une critique d'un chef d'oeuvre de la littérature, surtout quand les critiques déjà postées sur cette formidable tribune sont elles-mêmes d'une qualité incroyable.
Cependant en tant que petit participant de ce génitron moderne et libre, il m'est permis d'émettre le plus minuscule étiolement de ma pensé sans rougir de honte tant mon admiration pour ce romans est...
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