Ok c'est le fondateur du cyberpunk. Ok c'est un des pilliers de Matrix et de toute la SF nouvelle-vague. Ok il est le seul à avoir reçu le triplé Hugo/Nebula/KDick.
Mais qu'est ce que c'est bordélique bon sang !
Alors je m'y suis repris, je me suis forcé (chose dont j'ai horreur en lecture), j'ai tenté, vraiment tenté, de m'y mettre, mais pffff... Nope. Vraiment pas.
Nope, nope, nope.
Ce qui me fait sourire c'est que l'on me dira que je n'y ai rien compris (comme ces salauds qui vous disent que si vous n'aimez pas Matrix c'est que vous n'avez pas compris... comme ce salaud que je suis donc ;). Et c'est le cas.
Juste je ne comprends pas de quoi on parle, où l'on va et ce que font les foutus persos. Et les rares fois où je me suis dit "ah ok, il se passe ça et on va là", pouf, on changeait de décor.
Le fait est que le montage est vraiment en vrac (et pourtant j'ai apprécié grandement Le Déchronologue de Beauverger) et que l'auteur utilise une quantité démente d'argot cyberpunk pour ses dialogues qu'il ne prend même pas le temps d'expliquer à travers une seule phrase.
On me dira peut-être alors que je ne suis pas au fait des termes informatiques bien que j'en pense le contraire (j'ai écrit mes premières lignes de codes à 10 ans et me suis auto-formé en Vb, HTML, CSS, Php, Javascript peu de temps après... donc je pense avoir des bases dans le domaine).
Clairement le roman a beau être court il est extrêmement obscur au premier abord et il me faudrait prendre le temps de tout relire une seconde fois depuis le départ pour voir de quoi il parlait réellement.
C'est peut-être que ça a mal vieilli, qu'à l'époque ça donnait foule d'idées à son lecteur quand aujourd'hui nous baignons quotidienne dans le net (à défaut de surfer...).
Bref, je cesse de chercher des excuses, de me dédouaner ou de tacler ce bouquin.
Juste le trouve inaccessible. Car bordélique.