“That’s the thing about pain, it demands to be felt.”
( préférant lire les romans anglophones dans leurs versions originales, je parle ici sans avoir vu la traduction française, qui parfois peut provoquer un décalage. )
Pour moi, le moment où l'on sait qu'un livre nous a marqué, c'est quand l'on regrette de ne pas l'avoir pris avec soi quand on est parti en vacances, et qu'il y a comme un manque impossible à combler.
TFIOS, sous ses airs de romans pour ados, entre les citations cultes et couverture colorée, cache en réalité une perle d'émotions, alternant entre simples et intenses, celles qui vous prennent aux tripes et qui serrent, celles qui font mal un peu.
Partant du postulat que le cancer, c'est franchement pas marrant, maladie qui plane toujours au dessus de nous et de notre entourage, qui touche un peu tout le monde à la fois, l'on ne s'attend pas forcément à cette fraîcheur, cette simplicité que Green nous transmet.
Sans jamais chercher à aller dans le mélo, il donne un poids, une contenance, à une histoire qui pouvait semblée clichée.
Rattaché à son temps, TFIOS aborde l'adolescence à travers le prisme du cancer, mélant cynisme et enthousiasme, de peur, et d'amour.
Je pense que le plus grand atout de ce livre est la capacité qu'à John Green de nous faire vraiment ressentir les personnages, de les rendre si humains qu'on a l'impression de les connaître, on peut imaginer des scènes de leurs vies en dehors du livre, car ils deviennent ainsi réels.
Un instant vide, une suspension, après avoir fini le livre, car il fait parti de ceux qui vous décrochent et pour lesquels le retour à la réalité peut prendre juste un instant.
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