On la trouvait plutôt jolie par OhDesBooks

"Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
– Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent
dans cette affaire."

Comment ai-je découvert ce livre ? J'aime beaucoup cet auteur et je ne rate jamais ses nouvelles parutions, et je l'ai eu en cadeau de Noël 2017

Mon avis : Si vous me suivez depuis quelques temps vous savez que Michel Bussi est un auteur que j'apprécie énormément et dont je ne rate aucune nouvelle parution, même si j'avouerais que d'après le résumé je n'étais pas spécialement tentée par ce livre. Après avoir eu des coups de cœur sur ses précédents romans j'en attendais peut-être trop car je ressors de ma lecture avec un avis mitigé. En réalité, je suis plutôt perplexe face à ce roman, car quelques jours après l'avoir fini je n'arrive pas à savoir si je l'ai aimé ou non. Certes, la couverture est sublime, la chouette est en relief et le ciel et la mer changent de nuances de couleurs selon la luminosité de l'endroit où est le lecteur. Concernant le récit en lui-même, il est très intéressant et d'actualité puisque l'auteur aborde la situation des réfugiés de guerre et politique. Grâce à un travail conséquent de recherches, l'auteur nous montre la difficulté qu'ont ces personnes pour quitter leur pays, mais également la difficulté qu'ils ont pour s'intégrer et se faire accepter dans leur pays d'accueil. Cependant, je regrette de ne pas avoir retrouvé le style et la « signature Bussi » que j'apprécie tant dans ses romans. Dans celui-ci, je n'ai pas du tout eu l'impression d'être manipulée par l'auteur entre fausses pistes et retournements de situation. De ce fait, le rythme est plutôt lent alors que l'intrigue se déroule seulement sur quatre jours, et les rebondissements sont rares. De plus, le suspense de l'enquête est complètement ôté à cause du point de vue omniscient qui dévoile au lecteur, dès les premières pages, qui commet les crimes. Enfin, je déplore la rapidité et le manque de clarté du dénouement qui, déjà, ne m'a pas surpris, mais surtout qui ne m'a pas donné toutes les réponses aux questions que je me posais.