On ne badine pas avec l’amour, qui n’a pas déjà entendu ce proverbe ? Quelle surprise de découvrir que c’est justement cette pièce qui en est à l’origine. J’ai appris quelques petites choses en faisant de minces recherches sur cette œuvre. Notamment qu’elle n’a pas plu et qu’elle aura été joué pour la première fois après la mort de son auteur, si ce n’est pas triste tout ça...
Surtout que la pièce est, sans être un chef-d’œuvre, vraiment très très bonne. L’histoire se centre sur Perdican (nom étrange que j’ai plusieurs fois estropié en « pélican » mais bon, passons) et ses sentiments. Il se voit contraint d’épouser Camille, sa cousine. Les deux jeunes gens s’entendent plutôt bien et on ne voit aucune ombre à ce tableau, sauf que... Sauf que pour une raison que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes, les choses ne se passent pas comme prévu et un autre personnage fait son apparition.
On imagine aisément grâce au titre ce qui va se passer. Quelqu’un va jouer avec les sentiments d’un personnage, et l’un d’eux va souffrir, nous apprenant ainsi qu’il ne faut pas jouer avec les sentiments, non, on ne badine pas avec l’amour.
J’ai trouvé la pièce vraiment bien construite, les personnages assez bien travaillé et j’ai tout simplement adoré la fin. Une belle morale qui fait réfléchir. Je ne comprends vraiment pas pourquoi lors de ses premières représentations des parties de cette pièce ont apparemment été censurées, ni pourquoi il a fallu attendre la mort de l’auteur pour la mettre en scène. C’est vraiment triste pour lui, car il a signé là selon moi un incontournable du théâtre avec une belle morale.