Publié sur L'Homme qui lit :
Je me suis lancé dans la lecture d’Origine, le dernier né de la plume de Dan Brown, avec un mélange d’appréhension et d’excitation. Appréhension, car Inferno, son avant dernier bouquin, était imbuvable et n’était qu’un guide touristique romancé, dénué d’intérêt. Excitation car, comme je l’ai déjà dit dans ma critique d’Inferno, j’ai toujours l’espoir de retrouver le même univers qu’au commencement, quand le Da Vinci Code avait révélé au monde l’univers de son auteur, l’entraînant vers le succès qu’il connaît depuis.
L’intrigue se joue cette fois en Espagne, où Langdon a rendez-vous avec Edmond Kirsch, un de ses anciens élèves devenu l’un des scientifiques les plus controversés du moment. Ce soir là, au musée Guggenheim de Bilbao, l’homme s’apprête à révéler au monde sa dernière trouvaille, la réponse ultime à la question que les Hommes se posent depuis des millénaires, qui renverserait probablement l’équilibre des religions.
Seulement voilà, alors qu’il est sur le point de prendre la parole, face à un parterre d’invités triés sur le volet, et tandis que la planète entière suit son allocution retransmise sur internet, Kirsch est abattu. Aux côtés d’Ambra Vidal, la directrice du musée, et fiancée du futur roi d’Espagne, Langdon devra prendre la fuite afin de déverrouiller la séquence vidéo qu’allait lancer son ancien élève et ami avant son assassinat, et qui révèlera le fruit de ses recherches.
Luttant alors contre la montre, Langdon et Vidal devront filer à Barcelone en échappant aux tueurs qui en ont manifestement après eux, sans parler des gardes royaux dont ils ne savent pas vraiment s’ils essaient de les protéger où de les faire taire. Du palais royal jusqu’aux bureaux de Kirsch, le chemin sera long et semé d’embuches. Le jeu en vaut-il seulement la chandelle ?
Je serais presque réconcilié avec Dan Brown grâce à Origine. Presque, parce que ce roman est un peu moins étouffant sur l’aspect « j’étale le fruit de mes recherches » que le précédent roman, et que l’intrigue avec la couronne d’Espagne est un peu grosse, même si pour l’américain moyen tout ça doit être totalement plausible. Malgré tout, le rythme se tient, l’intrigue en général est assez originale, et j’ai pris du plaisir à lire ce Dan Brown, même si l’on reste loin des premiers romans…