A ce jour, Dan Brown aurait vendu pas loin de 200 millions de romans, dont 60 rien que pour le Da Vinci Code. Que l’on aime ou pas l’auteur, force est de constater qu’il a trouvé une certaine « recette » à succès avec ses 5 aventures de son professeur de symbologie Robert Langdon. Une recette toujours identique: son personnage fétiche dans une situation rocambolesque, en général accompagné d’une jeune et jolie jeune femme, des forces occultes et des ennemis mystérieux, souvent l’église catholique en toile de fond, et des faits, tout autant inventés que scientifiques avec pas mal d’extrapolation de la part de son auteur.
Origine, son nouvel opus, ne déroge pas à la règle. l’action se situe cette fois en Espagne, où Langdon doit assister à la conférence de presse d’un de ses anciens élèves, Edmond Kirch, un futurologue geek, sorte de croisement entre Steve Jobs, Elon Musk et Mark Zuckerberg. Celui-ci a prévu d’annoncer une nouvelle propre à révolutionner le monde et à bouleverser les religions de façon définitive. mais rien ne se passe comme prévu, et Landgon est obligé de fuir, en compagnie cette fois d’Ambra Vidal, conservatrice du musée Guggenheim et future reine d’Espagne. A charge pour lui de trouver ce que son ami voulait révéler au monde.
On retrouve donc dans Origine toute la mécanique de Dan Brown, ses qualités et ses défauts: les considérations ésotériques, les descriptions de monuments visités un peu trop « guide de tourisme », les chapitres courts, rapides, page-turner, passant d’un protagoniste à l’autre. l’écriture est fluide et rapide permettant de passer un bon moment de lecture, jusqu’à la conclusion finale, qui se veut originale même si parfois un peu trop prévisible, mais on n’est loin des fins à la Grisham…
Bref, Origine est un roman agréable, pas un très grand roman certes, mais une histoire qui se laisse dévorer sans problème d’un bout à l’autre et sans temps mort.