Fiche technique

Auteur :

Sylvain Tesson
Genres : Roman, EssaiDate de publication (pays d'origine) : Parution France : 7 avril 2005

Éditeur :

Pocket
ISBN : 9782266167598, 9782849900215, 9782266167598

Résumé : Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, construit des cabanes.Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, il en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.«Texte aussi court que remarquable, et qui, prenons les paris, figurera bientôt dans toutes les bibliothèques des amoureux du voyage aventureux.»Emilie Grangeray - Le Monde 2Egalement chez Pocket : L'axe du loup et La marche dam le ciel (avec Alexandre Poussin).Extrait du livre :Les internautes naviguent dans les corridors virtuels du cyberworld, des hordes en rollers transhument dans les couloirs de bus. Des millions de têtes sont traversées par les particules ondulatoires des SMS. Des tribus de vacanciers pareils aux gnous d'Afrique migrent sur les autoroutes vers le soleil, le nouveau dieu !C'est en vogue : on court, on vaque. On se tatoue, on se mondialise. On se troue de piercings pour avoir l'air tribal. Un touriste s'envoie dans l'espace pour vingt millions de dollars. «Bougez-vous !» hurle la pub. «ÿ fond la forme !» On se connecte, on est joignable en permanence. On s'appelle pour faire un jogging. L'ÿtat étend le réseau de routes : la pieuvre de goudron gagne. Le ciel devient petit : il y a des collisions d'avions.Pendant que les TGV rusent, les paysans disparaissent. «Tout fout le camp», disent les vieux qui ne comprennent rien. E