Calque pâle d'Agatha Christie ? J'en ai peur !

Autant "l'Armée furieuse" que j'avais noté 7, puis "Temps glaciaires" noté 6, avaient encore attiré mon attention (voir mes chroniques dans les profondeurs de ce blog), autant cette histoire d'arachnide m'a ennuyé. J'ai noté 5, car je sais qu'il est très difficile d'écrire un bon livre et surtout de rester au top pour un auteur reconnu. J'ai hélas d'autres exemples en tête...
Cette histoire de recluse m'a déconcerté et laissé pantois pour plusieurs raisons :
- la première histoire de meurtre liée à un accident automobile ne sert à rien dans cette histoire. Elle occupe pourtant 60 pages. Seul intérêt : elle permet à Vargas d'introduire son histoire de recluse. Cela fait bien long pour une mise en bouche d'un livre de 478 pages ;
- à peine au milieu du livre, j'avais commencé à comprendre le sens de l'intrigue et sa structure. Restait à coller les personnages aux bons endroits. Mais la lenteur avec laquelle Adamsberg avance ses pions, au gré de ses réflexions, citations et de autres "bulles", endort le lecteurs. Au point que j'ai failli arrêter plusieurs fois ;
- les digressions régulières alimentaires ou non (la Garbure, les verres de vin, les cigarettes de Zek, les blaps, ...) m'ont rendu Adamsberg pénible et parfois insupportable. Avec l'âge, il vieillit mal le commissaire ;
- Danglard a perdu en tempérament, et j'avais l'impression que les Retancourt, Froissy, Veyrenc et les autres n'y croyaient pas eux-mêmes à cette histoire bizarre et digne d'une intrigue à la Agatha Christie.
Voici une histoire plan-plan, pas très vivace, classique dans ses mobiles, étonnante avec cette araignée au venin mortel - seul intérêt biologique de ce livre - , mais pas très captivante...
Mon intérêt plongeant au fil des parutions de Vargas, j'ai bien peur que ce ne soit le dernier épisode des aventures d'Adamsberg que je ne lise. On verra bien.