Révélation
4.9
Révélation

livre de Stephenie Meyer (2008)

Fanfiction.net remis au goût du jour

Bon, je suis vraiment une lâche. Tant de merveilleuses œuvres à critiquer et je continue à taper allègrement sur Twilight et ses affiliés.

Mais... je suis une anti. Une anti pur jus. Je dois le reconnaître. J'assume.

Attention, je spoile, mais croyez-moi, vous ne perdez rien.

Ce livre est, à l'instar de ses prédécesseurs, un allègre ramassis de clichés et de mièvreries. Le tout enrobé d'une morale mormone comme quoi c'est vilain de coucher avant le mariage.
Nous savions depuis le début que Bella finirait par épouser Edward, qu'elle deviendrait un vampire, et pas un vampire lambda, non, un super vampire badass qui surpasse tous les autres sur tous les plans. Bella est, aujourd'hui, la reine des Mary-Sues non dépeintes sur fanfiction.net, mais dans un livre publié.

Bon, passe encore. C'est un livre pour ados. Et Mary-Sue ne veut pas forcément dire "livre de merde". Prenez Harry Potter, des Mary-Sue et Gary-Stu, y en a à la pelle.

Mais là, on touche à la folie.

D'abord, je proteste vigoureusement : on ne passe pas cent pages à construire un suspens pour une bataille finale soi-disant épique pour que la dite bataille se résolve à coups de discut'. Ca marche dans Fallout, pas ici. Il n'y a aucun semblant d'intrigue dans ce putain de livre. Toutes les "intrigues", les conflits centraux construits tout au long de la saga n'ont - servi - à - rien.

Mais ce n'est pas le pire. Ce n'est pas ce qui fait que ce livre est la plus grande diarrhée verbale de la précédente décennie (oui, j'hyperbolise). Le pire, c'est ça : Bella tombe enceinte.

Passons sur l'impossibilité scientifique d'une telle conception que tant d'antis ont décrié, après tout, on est dans un livre où des mecs morts parlent et ont des sentiments. Arrêtez de faire les idiots, pas besoin de jouer les scientifiques pour trouver des défauts à Twilight.
L'horreur va plus loin. Ceux qui ont suivi la série se souviennent que Bella était prise dans un putain de triangle amoureux entre son vampire Edward et son loup-garou Jacob.
Stephenie Meyer a décidé de résoudre cette situation de la façon suivante :

Jacob tombe amoureux du bébé de Bella.

Je répète : JACOB TOMBE AMOUREUX DU BÉBÉ DE BELLA.

(qui soit dit en passant a le nom le plus ridicule de l'univers, plus Mary-Sue que ça tu meurs : Renesmee. A la rigueur, son surnom "Nessie" est bien plus mignon, mais curieusement, cette garce de Bella n'est pas d'accord)

Et qu'on ne me sorte pas que "s'imprégner" n'a rien de sexuel, le mec sait parfaitement qu'une fois que la gamine sera grande, il aura envie de se la faire. Il regarde ce *bébé* en sachant qu'une fois qu'elle sera mature (à - sept - ans... oui, parce qu'elle grandit plus vite que la moyenne, ne me demandez pas pourquoi, je sais pas... mais MIRACLE, une fois grande et belle et jeune et fraîche, elle cessera de grandir !), il pourra coucher avec elle.

Sans compter que le simple concept d' "imprinting" est juste à gerber. On s'attend simplement à ce que la fille, quand un mec s' "imprègne" d'elle (berk), soit heureuse et se jette dans ses bras. Pas le choix.
"Hein ? Mais pourquoi tu veux pas être avec lui ? Il t'aime."

Berk. Berk. Berk.

Pour conclure cette série de critiques, je dois vous faire une petite confession : je hais Twilight. Je hais Twilight avec une passion indécente, mais aussi et surtout une frustration immense de savoir que j'ai écrit de la merde pendant des années en sachant parfaitement que je ne serais jamais publiée, alors que cette connasse est devenue millionnaire en couchant ses fantasmes sur le papier et en faisant rêver des milliers d'adolescente. Je suis écœurée par le style abyssal de l'auteure, l'intrigue inexistante, les messages écœurants (même si contrairement à certains, je ne pense pas que Twilight va rendre notre génération de jeunes filles tarées et à la recherche de petits amis émotionnellement abusifs comme Edward), et le manque total de cohérence de son univers.
J.K Rowling fut mon idole. Stephenie Meyer est ma némésis. Et le pire, c'est que je lui fais de la pub.

Créée

le 1 oct. 2011

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Karrie

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