6
Brrr...
Rhinocéros : Ça se lit bien, ça coule, mais ça manque de folie. La folie est importante dans l'absurde. J'aurais voulu rire un peu ou, au moins, être surpris, dérouté. Là, c'est assez linéaire et on...
Par
le 19 oct. 2010
15 j'aime
Rhinocéros par Super_Caro
La première fois que je l'ai lu je me suis dit "oui d'accord très bien, c'est bizarre, j'ai pas tout compris mais c'était moitié marrant"
Quand, quelques années plus tard, on m'a dit "ouais le nazisme tavu, ouais et les rhinocéros et Berenger hein !" je me suis sentie trahie dans ma chair de collégienne. Je n'ai clairement vu aucun rapport, on me mentait. Même si ça faisait un moment que je l'avais lu, je me souvenais qu'il n'y avait aucune allusion au nazisme ou à tout autre petit personnage moustachu.
Je l'ai donc relu et j'y ai vu un peu plus clair.
Tout ça pour dire que Rhinocéros de Ionesco est une pièce emblématique du théâtre de l'absurde (et c'est wikipédia qui le dit !) et que ce n'est pas tout à fait accessible à la pré-ado sous-cortiquée que j'ai pu être (et que tu es peut être actuellement).
Néanmoins, une fois les neurones arrivés à maturité on se laisse porter par ce drôle de récit pour -si ce n'est réfléchir- apprécier le genre.
Quand, quelques années plus tard, on m'a dit "ouais le nazisme tavu, ouais et les rhinocéros et Berenger hein !" je me suis sentie trahie dans ma chair de collégienne. Je n'ai clairement vu aucun rapport, on me mentait. Même si ça faisait un moment que je l'avais lu, je me souvenais qu'il n'y avait aucune allusion au nazisme ou à tout autre petit personnage moustachu.
Je l'ai donc relu et j'y ai vu un peu plus clair.
Tout ça pour dire que Rhinocéros de Ionesco est une pièce emblématique du théâtre de l'absurde (et c'est wikipédia qui le dit !) et que ce n'est pas tout à fait accessible à la pré-ado sous-cortiquée que j'ai pu être (et que tu es peut être actuellement).
Néanmoins, une fois les neurones arrivés à maturité on se laisse porter par ce drôle de récit pour -si ce n'est réfléchir- apprécier le genre.
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le 30 sept. 2010
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