Pervers pépère
Je referme écoeurée ce roman à la page 222. Non seulement il est ennuyeux, déprimant, inintéressant dans son propos mais, comble de l'indécence, d'une ambiguïté malsaine, au fond vraiment...
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On trouve de tout dans un roman de Houellebecq : du sexe (beaucoup), des vaches normandes, des « gens qui comptent » et des acteurs ratés, des abricots, un ingénieur agronome, des idéaux, du fromage, de la philosophie (un peu), des pensées profondes (« (…) les filles sont des putes si on veut, (…) mais la vie professionnelle est une pute bien plus considérable, et qui ne vous donne aucun plaisir. », p. 140)
A mon corps défendant, j’ai aimé certains aspects de ce roman. Car lire un roman de Houellebecq, c’est s’embarquer pour un voyage dont on ne connaît ni la destination, ni l’itinéraire, et ça réserve pas mal de surprises. Mais Sérotonine dérange par son aspect provocateur : une grande partie du livre est consacrée à la vie sexuelle du narrateur, évoquée en des termes souvent très crus. (« j’aurais bandé comme un mammifère, mais elle ne m’aurait pas sucé directement sur la plage. » (p. 24) Mais cela n’est rien quand, poursuivant la lecture, on tombe sur une scène de zoophilie puis de pédophilie. Etait-ce nécessaire pour la cohérence du roman ? Pas sûr.
Créée
le 3 mai 2020
Critique lue 73 fois
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