Pour Ephren et des Xaxas

La critique est à chaud, le livre à peine fermé trônant encore à un mètre du clavier.

Terra Mater est un livre que l'on a envie d'aimer, parce que l'on sent le cœur qu'à mit l'auteur dans ses lignes et son univers, mais pourtant, quelque chose (peut être un Scaythe caché dans la cuisine) m'en empêche. La faute à ces immenses monceaux de spoils cachés au début de chaque chapitre, la faute à ces méchants toujours aussi méchants et ces pauvres héros toujours aussi beaux et bons, la faute à cette ancienne confédération de Naflin, riche de 100 planètes, mais dont je ne connais après 1000 pages qu'une dizaine de mondes, la faute à tout ce que j'ai vu ailleurs et autrement et qui m’empêche d'être surprit par cette histoire.

Pourtant, Terra Mater est un livre qui se lit tout seul : c'est bien écrit, on a toujours envie de tourner la page pour découvrir la suivante (si tant est que l'on ait prit la résolution de fuir les textes de début de chapitre précédemment incriminés) et même si c'est bien là le principal un livre entre les mains, j'ai peur que dans quelques mois il ne reste rien dans ma mémoire de cette histoire.

Rien, si ce n'est la planète Ephren, qui à chaque nouveau chapitre donne envie de s'élever dans les orgues à la rencontre des serpents, et les xaxas, véritable trouvaille créative. A eux seuls, ils justifient la lecture.

Avis mitigé donc, mais positif tout de même.
Je pars de ce pas voyager sur le son jusqu'au tôme 3, afin de découvrir de quel non-bois est fait le blouf et ainsi me faire un avis définitif sur cette trilogie.