Réactions sur Thérèse Desqueyroux

Rien ne peut arriver de pire que cette indifférence, que ce détachement total qui la sépare du monde et de son être même. La mort dans la vie: elle goûte la mort autant que la peut goûter une vivante.

Thérèse songeait que les êtres nous deviennent supportables dès que nous sommes sûrs de pouvoir les quitter.

Je crois que depuis Phèdre, je ne me suis jamais autant poser la question de la culpabilité. Style magnifique, histoire atroce, détresse humaine... mais l'oppression du roman me "pesait". A relire.

Jamais lecture imposée de classe de première ne me fut plus marquante. Comme un choc.Je ne l'ai jamais relu, par crainte de profaner le sanctuaire de mes émotions d'adolescente.