Quand un littéraire rêve de science

Donc, une étoile pour l'écriture remarquable ; une étoile pour le chat plus vrai que nature et puis, et puis c’est tout.
Non, en fait, je plaisante, pas pour le chat, l’étoile, pour la démonstration. Et puis, il faut bien tenter de faire de l’humour parce que je ne sais pas s’il aimait rigoler le père Zola mais dans ses romans, cela ne saute pas aux yeux.
Oui, la démonstration, alors comme ça, les êtres humains n’ont pas de libre arbitre, plongés dans un milieu donné, ils réagissent un peu comme les ampoules électriques quand le courant passe. A part qu’ici le résultat donne l’impression d’être en présence de deux golems, voire d’une société de golems, vous savez ces êtres faits de boue et qui n’ont pas d’âme. En fait j’aurais pu mettre dix, si la fin avait été légèrement différente, c’est-à-dire qu’il y ait eu une inversion avec le chat qui prend les commandes et que tout tombe en poussière lorsqu’il lui prend la fantaisie de se bruler la cervelle ; mais j’ai bien peur de largement dépasser l’imagination de ce pauvre Zola qui devait se creuser les méninges une ou deux semaines pour faire un trait d’humour.
Je vais donc rester royalement à deux étoiles parce que malheureusement, en réfléchissant un peu, j’ai bien peur qu’il y ait beaucoup de monde qui à l’instar de ce pauvre Zola se contentent d’expliquer la psychologie humaine par des réactions mécaniques issues du milieu dans lequel ils se trouvent plongés. Hélas, ils ignorent que selon la densité de l’esprit de chacun, si certains flottent, beaucoup sombrent (à pic).
Parole de chat.