J'ai le sentiment que la vie n'est que quete et melancolie

Quand j'ai commencé le livre, des les premières pages et la dureté de celui ci je me suis dit que 786 pages cela allait être long. Alors, oui, c'est violent et cela ne peut convenir à tout le monde, j'ai lu pire donc cela ne m'a pas dérangé même si au bout d'un moment comme Tama, j'ai finis par lui souhaiter de rejoindre sa mère que de subir toutes ces horreurs , le thème : l'esclavage moderne, l'exploitation d'un être humain par une certaine caste sociale n'était pas dépourvu d'intérêt . Pour souffler un peu, on passe de Tama à Gabriel, Gabriel dont nous connaîtrons les souffrances que bien plus tard ... Ce fut le premier temps, ce moment où on vit avec Tama, ou on a qu'une envie faire souffrir ses bourreaux, la sortir de là, lui dire qu'elle n'est pas qu'une bonniche, qu'elle n'est pas rien. J'enchaîne assez vite cette première partie.


On arrive à la seconde avec Izri , Izri est quelqu'un en demi teinte et je savais pas à quoi m'attendre de lui tellement celui ci me semblait sans caractere à ne pas se decider entre maman et Tama , quand enfin il se revele rien ne surprend mais la reaction de Tama à son egard m'horripile, alors jusqu'ici sa combativité avait mon admiration, la je n'avais qu'une envie la secouer et lui dire qu'avoir souffert ou avoir subit , ne veux pas dire forcement reproduire , que cela ne donne aucune excuse à certains mots , à certains gestes et encore moins faire souffrir ce qu'on aime ...


Troisième partie Gabriel qui est amer, perdu et surtout applique la loi de la vengeance sont destins va se mêler aux autres ... Le rythme ralenti, il y a plus de conversations que de violences, on sait qu'on arrive vers la fin.


J'avoue que malgré les horreurs , la lenteur, la romance entre Izri et Tama , les excuses d'il/elle a subit , d'il/elle a perdu ... J'ai tenu jusqu'au bout, je voulais savoir ce qu'allait advenir de Tama, sa vie à venir, sa vie future et là surprise toutes ses souffrances pour en arriver là ... Par contre un plus pour l'épilogue.


Malgré ces quelques petits défauts il restera avec Purgatoire des innocents dans le top que j'ai lu de Karine Giebel, je finirai par cette citation de celle ci-inclus dans ce livre et qui pourrait résumer celui-ci : "C'est fou le nombre de synonymes qu'il y a pour tuer, tu ne trouves pas ? Il y en a bien plus que pour le verbe aimer.."

Cynique75
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le 5 avr. 2021

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