Nicolas Rey avait à l'époque fait le tour des émissions télé pour promouvoir son livre, qui semblait t'il était son opus le plus touchant. Je n'avais alors jamais lu cet auteur. Et puis l'été dernier, une amie laisse trainer la version poche sur un transat et entre deux baignades, je me décidais à l'entamer. Premier constat, le livre est maigre physiquement. On peut dire que le passage à vide est réellement léger car en feuilletant les 120 pages du livre, je vois que les caractères sont gros et les chapitres nombreux (donc beaucoup de pages blanches quoi!). Qu'importe, ce n'est pas le quantité qui compte, mais bien la qualité.
Et bien il n'y a à pas de miracles! Si Nicolas Rey est écrivain, moi je suis chef cuisto. On suit les déboires pseudo choquant d'un type dont on se fout. C'est vu et revu, ni fait ni à faire, on nous ressert le coup du bourge paumé qui s'abandonne à l'alcool et la coke. En gros, Rey, comme son ami Beigbeider, nous sert encore un sous Bret Easton Ellis light pour nous faire croire qu'il a eu une vie de rock star alors qu'elle n'a rien d'extraordinaire. L'enfant est là pour émouvoir les grand-mères et nous on finit consterné par le manque de tout à la fin de cette petite heure de lecture. Tu parles d'un roman. On peut s'interroger sur le manque de discernement du monde littéraire français.
cesarsanchez
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le 8 janv. 2012

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