A sa manière Louis-Ferdinand Céline dépeint la Première Guerre Mondiale, le Paris des années 20 et la colonisation française en Afrique, de manière grinçante et pessimiste, qui ne m'a pas totalement déplut.
J'avais lu un extrait de "Voyage au bout de la nuit" au lycée, j'avais été emballé par l'écriture et en particulier une phrase que je trouvais truculente à souhait. Mais j'ai été dès le début grandement déçu par le texte mélange d’impressionnisme et de surréalisme. Ce n'est pas tant le vocabulaire que la construction des phrases et du récit qui m'a heurté. Si en cinéma j'aime le "bizarre" j'avoue avoir plus de mal en littérature. J'ai aussi tout de suite imaginé à quel point ce livre avait dû surprendre le feutré milieu littéraire parisien lors de sa sortie. Je pense que même un siècle après sa sortie il continue de surprendre, de pas ne laisser indifférent ceux qui le lisent et que cela continuera encore bien longtemps.

Joachès
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le 28 sept. 2021

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