Station de Métro: Foutoir
J'ai dénigré l'ouvrage au début, peut-être parce que c'était un peu trop absurde pour moi.
Mais en laissant un peu la forme de côté, qui je l'avoue m'embête toujours un peu, le fond est extrêmement riche, et très dense.
Une comédie baroque bien menée, où le moindre élément de ce foutoir est disposé de façon très réfléchie par Queneau. Des personnages rocambolesques, étonnants et pourtant attachants, mettant bien en avant la dualité des choses, thème central du livre: rien n'est jamais clair dans le séjour parisien de Zazie, ni les évènements, ni les êtres.
On perd nos repères du passage de l'onirique enfance au chaos de l'âge adulte, de l'ancienne France à la mondialisation.
Il cause, il cause, comme dirait Laverdure, mais il a d'belles chozes à dire, l'meussieu Raymond, d'biens belles chozes, cémoikivouldi !