Paroles de Poilus qui se rebiffent (lu grâce au projet d'adaptation par Albert Dupontel)

(Remarques écrites en 2016 juste après sa lecture émouvante, corrigées en 2020).
La litanie de noms et références n'est pas de moi, ce n'est pas mon name-dropping: ils ont été cités de manières très honnête à diverses reprises et à la fin du livre par Pierre Lemaitre lui-même.

Vive Joseph Merlin! (l'inspecteur du Ministère dans le livre, mon personnage préféré):
___Ce n'est encore pas une critique, mais quelques notes préliminaires pour peut-être un texte plus tard
(trop d'émotions pour le moment et pas assez de talents d'écriture pour les retranscrire)
___Un des pires méchants mais très actuel, sa descendance est parmi nous! dans d'autres domaines aussi :) Mr Pradelle! (joué dans le film par un quasi trop crédible Laurent Lafitte).
(en 2020, Lafitte adapte au cinéma une pièce où un "zombie chercherait le vagin de sa mère"???).

___Ce beau livre me ramène à la mémoire des lectures très émouvantes:
"Paroles de Poilus", témoignages d'époque de soldats Français.
"A l'ouest, rien de nouveau", un quasi 'enfant' Allemand enrôlé dans l'armée pour le Première.
"Le soldat oublié", un enfant allemand enrôlé pour la Deuxième.

"Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité." ( SC)

___Après la lecture, je voulais encore plus en voir son adaptation cinéma par Albert Dupontel (vue depuis et aimée sauf un changement) qui m'avait amené à le lire (et sa BD).
Albert est le prénom d'un des trois beaux "héros" de l'histoire (Albert, Edouard, Joseph).

____Pierre Lemaitre cite, entre autres, comme références qui l'auraient aidé:
"La victoire endeuillée" d'un Bruno Cabanes.
"Le réveil des morts" de Roland Dorgelès.

"Le retour d'Ulysse" d'un Jean Valmy-Baysse.
Et les articles et livres d'un Antoine Prost.
Ceux dans "La Guerre et la foi" d'une Annette Becker.?
Et d'un Stéphane Audouin-Rouzeau:L'enfant de l'ennemi :1914-1918/14-18 : Les combattants des tranchées.
Un Jean-Jacques Becker dont j'aime les titres de livres que je découvre: Même si la cause était mauvaise, 'Comment meurent les civilisations'.
Henri Barbusse.
Maurice Genevoix.
Jules Romains.
Gabriel Chevallier: Clochemerle, La Peur.
Un Alain Choubard et son beau livre "Les 500 plus beaux monuments aux morts de France."