Fantastique. Ne pas s'attendre à retrouver ce qu'il y a dans le film de Fuller : le "chien blanc" est avant tout ici un prétexte qu'utilise Gary pour parler de cette période trouble de la fin des 60's (aussi bien aux Etats-Unis, qu'en France pendant les révoltes étudiantes).
Et le bonhomme ne fait pas dans la demi-mesure ! A la fois drôle et terrifiant, cynique et nihiliste, on tient là un grand roman pas tendre du tout envers les bien-pensants (il charge pas mal ces stars hollywoodiennes engagées dans la cause noire), mais qui parvient malgré tout à être finalement émouvant (dans ses rapports troubles avec Jean Seberg, notamment).