Je ne connaissais pas l'auteur avant de lire ce livre et encore moins ses multiples casquettes, j'ose donc affirmer n'avoir noté que ce que j'ai pensé de ma lecture de ce roman et non ce que je pense de Raphaël Quenard. Entre nous, je me demande si son livre aurait connu un tel succès s'il avait été publié sous un pseudonyme...
Personnellement je ne me suis pas retrouvée dans cette lecture. En lisant le résumé on s'attend à une critique de la société mais en réalité elle reste très superficielle pour se concentrer sur l'étude d'un cerveau "malade", d'un "joyeux sociopathe", bref d'un marginal.
En réalité ce n'est ni plus ni moins qu'un misogyne qui tente de se faire passer pour un misanthrope voir même, soyons fous, un misandre. Je n'ai toujours pas compris le choix du genre de ses victimes. En quoi sont-elles représentatives de la société ?
Pire même, moi qui adore l'humour noir, ici on frôle le cru mais enrobé de jolis mots. De la même manière, les personnages sont stéréotypés au possible. En même temps avec de nouveaux personnages à chaque chapitre et des chapitres courts on ne peut aller en profondeur mais ce format court ne fait qu'augmenter mon incompréhension de ce choix d'intrigue.
Moins de 200 pages mais j'ai tout de même l'impression que c'est trop. La fin aurait pu être sympa mais elle est bâclée.