"En attendant Bojangles" c'est un peu la définition du livre simple mais attachant.
Pas de grandes intrigues, sans prétention aucune, ce roman vous introduit dans le monde un peu loufoque d'une famille dont le quotidien est bercé par les aléas de folie d'Eugenie, une mère atteinte de schizophrènie.


Mais ça, lecteur lambda, vous ne le percevrez pas. Pas immédiatement. Vous vivrez les moments décadents de cette famille à travers le regard de leur jeune fils. Un petit bout d'homme qui voit de manière naïve et candide une situation atypique. Vous comprendrez la subtilité de certains propos grâce à son second degrés totalement inexistant.


C'est à travers ce regard que l'auteur Olivier Bourdeaut nous fait vivre une belle histoire reposant sur une situation prêtant plus au drame qu'à la joie. L'évolution de la mère vers l'insanité se fait lentement mais toujours de manière jolie. L'auteur porte regard très esthétique sur ces personnages haut-en-couleur.


La réalité sera néanmoins décrite à travers le journal du père, qui endossera le rôle du narrateur de sa propre vie, de ses choix, de la folie de sa femme, de leurs moments de bonheur et de leurs derniers instants de lucidité.
Un regard tendre et différent sur une maladie destructrice.

Créée

le 5 sept. 2017

Critique lue 211 fois

Critique lue 211 fois

D'autres avis sur En attendant Bojangles

En attendant Bojangles
Nadouch03
4

Eloge de la folie douce, un peu raté...

Ah là là, qu'est-ce qu'elles ont ces petites "pépites", ces "découvertes à ne pas louper", ces "révélations de l'année", à me décevoir presque systématiquement ? Je le pressentais un peu, pour tout...

le 18 juin 2016

21 j'aime

5

En attendant Bojangles
Kitou_Lor
8

Balade en folie douce

Regardez un tableau de Dali : du drôle et de l’inquiétant, de l’impossible et de l’absurde, l’envie de suivre un mouvement joyeux et coloré malgré le vertige… Et écoutez aussi Nina Simone chanter Mr...

le 27 mars 2016

19 j'aime

4

Du même critique

Bye Bye Blondie
NeverOvereducated
7

La première mort c'est renoncer à être aimé.

"C'est juste après la mort que j'ai rencontré Eric” Le premier Amour. Irraisonné, passionnel, destructeur. Celui qu'on ne vit qu'une fois et qui restera ancré dans notre mémoire, nous collera à la...

le 11 juil. 2018

1 j'aime

Dark
NeverOvereducated
8

Schwarz, doch.

Un titre énonciateur pour une série très prometteuse. L'ouverture du premier épisode annonce la couleur (Noir. Tiens donc.) quant à l'atmosphère qui va régner tout au long de ces quarante-cinq...

le 4 déc. 2017

1 j'aime