5 où la note neutre. La note du mec qui lit ce livre beaucoup trop tard en l’ayant acheté à 12 ans comme tout le monde. Si mon côté conformiste l’a acheté, mon côté rebelle un peu con à refuser de le lire. Avec la vieillesse, j’ai donc voulu comprendre ce qui avait tant séduit ma génération et je ne le comprends qu’à moitié.
Certes, l’univers des sorciers teinté d’ambiance british est plutôt plaisante et l’intrigue avance assez vite pour que l’on n’ait pas le temps de s’ennuyer.
Certes on ne prête pas vraiment attention à 12 ans, voire même on apprécie qu’un livre soit écrit dans un français accessible.
Mais, sans me lancer dans une diatribe rocambolesque, je me contenterai de dire que je reproche à ce livre les mêmes défauts que je reprochais à ses frères d’armes de l’époque (Eragon pour ne citer que lui). Je ne trouve pas les personnages attachants et je ne m’intéresse pas à leur quête car je ne comprends jamais pourquoi ils tiennent à entreprendre seuls des taches où il devrait réquisitionner l’aide de vrais sorciers. Le manichéisme des personnages comme Malefoy qui ne vit que par la méprise de Potter est assez fatigante. Heureusement d’ailleurs que le rôle plus nuancé de Rogue me paraît plus intéressant et me donnerait presque envie de lire la suite.
En conclusion, je comprends l’engouement de mes semblables à cette époque pour cette œuvre mais je les trouve cependant généreux de l’avoir érigée en tant que référence ultime de notre génération (avec le Seigneur des Anneaux peut-être). En étant adulte, Harry Potter permet tout de même de poser son cerveau entre deux œuvres trop complexes pour mon faible QI et de retomber en enfance pendant quelques heures tout en découvrant certains détails ellipsés pendant le 1er film.